Lendemain de journées difficiles [ Jeffrey & Elliot ]

Feuille de personnage Humeur: (90/100) RELATIONSHIP:

Malgré sa seule heure de sommeil depuis la veille, Elliot n’arrivait pas à se rendormir ; il avait d’autres idées en tête. Il décida donc de se lever, se doucher, s’habiller, petit-déjeuner ; tout ça dans la plus grande tranquillité puisque ses parents avaient pris l'initiative de dormir dans deux hôtels différents ; il en eut donc pour une bonne heure et demi. Après ça, il préféra aller faire un tour, en se disant qu’il aurait le temps de faire une sieste dans son hamac plus tard dans la journée. Il attrapa un de ses gilets American Apparel accroché au porte-manteau, son porte-feuille, et sortit de l'appartement qu’il ferma à clefs. Il parcourut la plage sur une centaine de mètres avant d’atteindre la ville et les premiers cafés. Il se rendit dans un de ses préférés, qui servait des cappuccinos divins – un peu de caféine de plus ou de moins ne pouvait pas lui faire de mal, dans l'état où il était– . Il s’assit en terrasse, malgré un petit vent matinal, et fouilla ses poches : il trouva ses Ray-Ban qu’il mit directement – bien qu’à 8h du matin, il n’y a pas vraiment de soleil – et un paquet de clopes, entamé la veille. Il alluma une cigarette, en regardant machinalement les passants, et une serveuse, qui apparemment se pressait pour venir le servir ; elle avait surement dû le reconnaitre, étant donné qu'Elliot était un de leur fidèle client. Il n'attendait personne. La seule chose qu'il pouvait attendre c'était une foule de monde arrivant dans les rues un samedi matin. Elliot regardait le jolie soleil de Californie et d'un coup d'un seul, quelqu'un se mit entre son soleil et lui.

_ Grrrr, c'est qui ? Mets toi plus loin je ne vois pas, rétorqua Elliot.

L'inconnu, qui n'allait pas longtemps le rester, s'assit en face du jeune homme. Pendant ce temps, Elliot alluma une autre cigarette, il n'était apparemment pas pressé de voir qui lui avait fait de l'ombre. Quand l'inconnu s'assit, Elliot ne fut point surpris; c'était son meilleur ami, Jeffrey Williams.

Après avoir englouti la montagne de gaufres qu’il s’était préparé lui-même – comme un grand garçon! – Jeffrey sortit dans le jardin et se mit à tourner en rond. Téléphoner à … Lena ? … hmm, non. Pas aujourd’hui. Elliot… son meilleur ami, voilà qui il avait envie de voir.

Il tira son téléphone portable de sa poche et parcouru rapidement sa liste de contacts. La sonnerie retentit jusqu’à ce que le message préenregistré ne se déclenche.

- Couillon.

Jeffrey ne prit pas la peine de laisser un message à son ami. Il savait où il devait se trouver à cette heure et irait directement l’y retrouver.

Pour une fois, il laissa son skate à la maison et décida de s’y rendre à pied, en passant par la plage. Le skateur descendit de l’autre côté de la dune pour aller se promener près de l’eau où les goélands recherchaient déjà ce qu’ils pourraient déguster en guise de premier repas de la journée.

Il emprunta le ponton de bois où de nombreux cyclistes circulaient à vélo par ce magnifique samedi matin et se dirigea vers la Flèche d’or où son ami était probablement entrain de déguster son premier … ou plutôt son troisième café.

Il était là, sur la terrasse, avec une de ses fidèles paires de Ray-Ban sur le nez entrain de siroter son café et de griller une cigarette.

Jeffrey se planta directement devant lui, lui obstruant de la sorte la vue donnant sur la rue.
« Grrrr, c'est qui ? Mets toi plus loin je ne vois pas » avait lâché Elliot, mécontent.

Un sourire narquois se dessina sur le visage du sportif, un sourire comme lui seul savait les faire. Il se laissa mollement tomber sur le siège en face de celui de son ami et croisa les bras.

- Alors, on est grognon ce matin?

Il se moquait sans gêne de son ami qui, il le savait, y était habitué.

- J’enquête sur l’affaire Wilson-Bougon. Pourriez-vous m’être utile?... Causes probables : parents trop dingues, petite amie difficile à suivre, gueule de bois suprême. Ou d) toutes ces réponses.

Il blaguait en attendant patiemment que son ami se confie (ou plutôt ne se plaigne - mais ça lui était bien égal) ou qu’il lui sorte un plan d’enfer sur comment ils allaient brillamment occuper cette belle journée qui s’annonçait.

HJ: J'suis VRAIMENT désolée du retard =S Je pars en vac vendredi, mais si tu me réponds d'ici là j'te PROMETS d'écrire la suite dans l'avion et de la poster dès que j'ai accès à un ordi

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