Sortit au Paradisiaque {Celia & Aaron}

La journée prenait enfin fin et le soleil se couchait lentement. Aaron avait passé une journée calme. Il était lui même de nature calme et préférait ne pas s'angoisser pour rien. Il ne stressait donc pas pour ses cours ni pour ses examens. Après une longue journée de cours, un des amis d'Aaron l'invita à une soirée au Paradisiaque, une boîte de nuit du style Beverly Hills. Elle était fréquenté par énormément de filles. C'était d'ailleurs la seule motivation qu'avait Aaron pour sortir plus souvent. Il adorait dragué, bien qu'il ait une petite amie. Elle se prénommait Ella Ford. Ils avaient une relation un peu particulière. Aaron évitait d'y penser. Il passait son temps à charmer la moindre fille qu'il croisait. Ce soir là, il était d'humeur à aller en soirée, à voir des gens et à draguer ce qui lui tombait sous la main. Il ne faisait pas de différence, n'avait pas de réelle préférence. La drague, c'était juste un soir. Il évitait de faire durer ce genre ce relation superficielle. Et puis il y avait Ella. Sa « chère et tendre », il essayait de moins la tromper. C'était difficile pour lui, mais il essayait.
Il se prépara rapidement une fois la nuit tombée et se rendit dans cette fameuse boîte de nuit. Il y avait une longue file d'attente, pleine de jolies jeunes femmes en robes courtes, les lèvre brillante. La soirée s'annonçait prometteuse. Aaron s'avança tranquillement le long de la file d'attente. Il avait dépassé toute cette foule qui désirait entrer. Elle semblait mécontente de le voir privilégié. « Et Alors ?! » pensa le jeune homme. Il était VIP et jouissait de nombreux privilèges. Il les narguait presque avec son magnifique sourire en coin. Il repéra déjà quelques bonnes distractions à qui il adressa de longs regards suggestifs. Le videur le salua et le fit entrer. La musique résonnait fortement. L'agitation se sentait. Il traversa le hall et se rendit dans la salle principale où dansaient déjà quelques courageux. Il s'assit à la table la mieux placé, il avait ses habitudes. Aaron observa les gens qui l'entouraient. Il commanda son premier verre.
Il vit une jeune brune traverser la pièce et s'arrêter au bar qui se trouvait en face de la table du jeune Dawson. Elle attira son attention. Pourquoi ? Aucune idée, l'intensité qu'elle dégageait sûrement. Le regard du jeune homme ne pouvait pas se détacher de cette jeune inconnue. Elle ne le regardait pas. Il but une gorgée, gardant les yeux rivés sur la jeune femme au bar. Lui était-elle vraiment inconnue? Une bonne partie de filles qu'il croisait en soirée faisait partie du même lycée. Aaron était constamment étonné du nombre de filles qu'il ne voyait pas. La jeune brune le regarda, il lui sourit. Simple sourire charmeur de base. Il ne voulait pas y aller trop fort.

C’était une soirée comme les autres, banale on pourrait dire. Célia rentra chez elle et alluma la télévision pour regarder ses devoirs en soupirant. Que des maths. Elle ne ferait donc rien ce soir et pourrait partir se changer les idées. Elle téléphona donc à Jane et Amélia pour savoir si elles étaient partantes, mais malheureusement non. Elle sera donc seule ce soir.

Elle monta dans sa chambre et ouvrit son armoire. Elle sortit différentes tenues et finit par se décider. Elle enfila la courte robe, mit ses escarpins, se maquilla et laissa ses cheveux longs détacher mais les lissa. Elle prit la voiture familiale de son beau-père et partit au Paradisiaque.

Elle fit la queue, impatiente, étant habituée à être une VIP au Métropolis. Quand enfin elle entra, elle fit le tour de la boite, mais aucun garçon n‘attira vraiment son attention, et elle ne s’abaisserait pas à draguer des laiderons. Célia aurait penser que plus d’hommes viendraient ici, vu le nombre de filles qui s’y déhanchait…Quoique, la plupart des garçons de Beverly Hills était déjà en couple…Et elle toujours célibataire. Elle soupira en y repensant. Elle s’assit au bar et commanda une vodka. Elle voulait s’amuser et pas repenser aux sujets douloureux.

Elle commençait vraiment à croire qu’aucun garçon présentable n’était à cette soirée lorsqu’elle se retourna et vit un garçon d’environ 17 ans qui la fixait. Il lui sourit, un petit sourire en coin, technique de dragueur répétitif. Elle était joueuse ce soir, et elle allait toujours jusqu’au bout. Elle lui fit alors signe avec l’index de venir près d ‘elle en le regardant , une moue séductrice au lèvres.

(désolée, c'est court, mais je n'ai pas eu beaucoup d'inspiration...)

La jeune brune répondit à son sourire et lui fit signe de s'approcher du bout de l'index. Il rit légèrement étonné par l'attitude de cette jeune fille au cheveux obscurs. Il n'avait pas l'habitude de voir des filles si entreprenantes. Normalement s'était lui qui draguait, qui menait la partie. Était-elle l'une de ces filles qui buvaient au bar dans le seul but de se faire draguer ? Aaron adorait ce genre de filles. Mais rare était les fois où s'était lui le dragué. Il hésitait à se lever et à la rejoindre. Les lèvres de la jeune femme semblaient irrésistibles de loin et Aaron se demanda quel goût elles avaient. C'était une sorte de jeu qu'il avait avec ces amis. Deviner quel goût avait les jeunes filles qu'ils abordaient. Ils finissaient toujours par obtenir ce qu'ils voulaient. C'était également le cas pour Aaron. Aucune fille ne lui résistait. Pour le moment en tout cas. C'était comme un défi pour lui lorsque l'une des jeunes femmes qu'il charmait résistait. Il se demanda si la jeune brune au bar serait facile à avoir. Il regarda le reste de la salle, aucune des filles qui remplissaient au fur et à mesure la piste de danse ne semblaient être aussi attrayantes que la jeune au bar.
Il se leva donc, bu le reste de se verre, le reposa. Il avança d'un pas sûr et le sourire charmeur aux lèvres. Le regard sombrement charger d'excitation. Il rejoignit donc la brune et s'assit à côté d'elle. Il commanda un second verre: un Mojito. Jeta un coup d'œil à la jeune brune. La détailla lentement. Elle portait une petite robe assez courte qui laissait voir ses magnifiques jambes. Il fut attiré par elle. Aimantée par la beauté presque agressive de cette jeune inconnue, il sourit de plus belle fendant son visage de ce sourire auquel personne ne résistait.

c'est rien! J'ai pas eu grand chose d'inspiration non plus

Le garçon rit lorsqu’il la vit lui demander d’approcher. Cela ne la surprit pas. Il ne devait pas être habitué à se faire draguer. Célia connaissait bien ces genres d’hommes, et refusait toujours de leur laisser mener la partie. Elle redoubla donc la sensualité de ses atouts pour le faire venir jusqu’à elle, et ses efforts furent récompensés : il se leva et finit son verre. Pendant qu’il approchait, Célia le détaillait, cherchant un défaut qui pourrait l’arrêter de jouer ces jeux dangereux, mais n’en trouva aucun. Beau brun au yeux clairs, c'était le plus séduisant de la boite. Elle avait bien choisit et en était heureuse. L'excitation qui emanait de ce brun et la sienne firent que raison n’avait pas de chance ce soir. Et l' instinct de séductrice de Célia n’en était que plus renforcer...sa sensualité aussi, et elle comptait bien s’en servir. Elle croisa ses jambes et replaça ses mèches folles lorsqu’il arriva, puis se recula pour lui laisser la place de s’asseoir.

Elle le fixa, et vit qu'il était encore plus beau de près. Il la fixa intensément dans les yeux puis commanda un Mojito et revint à sa contemplation. Quand il eut fini, il lui adressa un grand sourire qui lui fit chavirer le coeur, mais elle se forca à résister à l'appel tentant de ses lèvres et lui sourit à son tour.

Quand elle eut fini son verre, elle en commanda un autre et s'approcha lentement mais surement de lui de lui, rapprochant de plus en plus leurs lèvres, mais, au dernier moment, s'éloigna et souria. Il la regarda perplexe, et elle lui fit un clin d'oeil, amusée. Elle menait le jeu, et lui était entièrement troublé. Elle se rapprocha de lui, mais à une distance résonnable et lui lanca la question qu'elle attendait de lui poser depuis le début :

-Et sinon, tu as une copine?

Mojito en main, il le bu lentement, gardant un œil sur cette magnifique brune. Il n'aimait pas trop boire quand il sortait. Deux verres s'était largement suffisant. Sauf les soirs où il était poussé par l'excitation d'une proie plus difficile à entrainer dans son jeu, à dominer. Elle lui sourit. Elle avait un superbe sourire. Il en fut presque déstabilisé. Elle s'approcha lentement de lui. Son charme lui faisait tant d'effet ? Il n'en doutait pas. Il la laissa venir, si elle voulait mener la partie, il savait bien comment le lui faire croire. Elle rapprocha ses lèvres brillantes de celles de Aaron. Il mourait d'envie de goûter à ces lèvres irrésistibles. Elle se recula soudainement le laissant dans son élan. La surprise se vit sur du jeune homme. Elle était donc joueuse. Tant mieux, il adorait ce genre de jeux. Il reprit un air plus charmeur qu'auparavant, elle lui fit un clin d'œil, amusé. Lui redoubla d'envie de la séduire. Elle se rapprocha une nouvelle fois de Aaron. Il tenta de maitriser son excitation. Comment garder le contrôle devant pareil femme. Magnifique, un corps superbe, un visage d'ange malicieux qui était joueuse de surcroît. Il avait hâte de l'avoir à sa merci. Elle ouvra enfin sa magnifique bouche et lui demanda s'il avait une petite amie. Habituellement cette question venait un peu plus tard. Il mentait à chaque fois que ces interlocutrices voulaient savoir s'il était seul. Il disait qu'il était célibataire ou qu'il venait de quitter une fiancée imaginaire avant de jouer les cœurs fragiles. Oui, il était le genre d'homme qui savait jouer de ses charmes pour obtenir les faveurs d'une femme touchée et sous son charme. Étrangement, il hésita. Et si elle connaissait Ella ? Qu'elle savait qu'il sortait avec une fille qui avait tendance à être très jalouse. Il abandonna cette drôle d'idée.

- Non, pas vraiment.. Il marqua une petite pause la dévisage en souriant. Tu vas vite.. On devrait d'abord échanger nos prénoms avant ce genre de question Constata-t-il en levant le sourcils.

Il ne lui demanda pas si elle avait un petit ami parce qu'il s'en fichait. C'était encore un obstacle qu'il adorait démolir.

Lorsque Célia demanda au jeune homme si il avait une petite amie, celui ci eut la réaction la plus bizarre qu'elle n'est jamais vu. Il hésitait, doutait. Elle fut encore plus étonnée lorsqu'il répondit qu'il n'en avait <<Pas vraiment >>. Il était peu être encore plus compliquer les autres hommes qu'elle avait déjà rencontrer. Ceux là disait clairement si ils en avaient, ou s'il n'en avait pas, et dans le deuxième cas, inventaient une histoire pathétique censée attendrire la fille qu'il drague. Mais lui non. Il n'en avait pas vraiment une. Etait-ce une manière de dire que oui il en avait une et donc que ce n'était vraiment que pour attirer le fille dans son lit et la virer le lendemain ou alors cela voulait dire qu'elle ne comptait pas à ces yeux. Ces reflexion effleurerent Célia jusqu'à ce qu'il reprenne la parole,<<Tu vas vite.. On devrait d'abord échanger nos prénoms avant ce genre de question>> . Ainsi, il voulait au moins savoir son prenom . Il avait deja plus d'estime pour elle que la moitié des garçons qui l'avait dragué. Elle voulut encore faire durer son suspens et contourna la question.

-Et si je te disais que je n'aime pas respecter les règles? dit-elle en haussant le sourcil. Je te dirais mon prenom après. Quand je l'aurais décider.

Sur ces mots, elle prit le verre du jeune homme et bu une gorgée dedans. Puis elle se leva et le prit par la main.

-Viens on va dehors!

Il la suivit et ils arrivèrent sur le balcon. Là elle le colla au mur et l'embrassa fougeusement, puis lui murmura sensuellement un "attrape moi si tu peux " avant de partir en courant dans les escaliers qui menaient au grand parking de la boite de nuit. Elle espèrait bien qu'il la poursuivre, prouvant ainsi un interet un peu plus grand que la simple conquête.

Il se rendit compte que la jeune brune qui partageait sa soirée n'avait rien avoir avec les autres filles qu'il avait pu draguer à ce même bar. Elle avait quelque chose de plus. Il était attiré par elle comme un aimant. Ne savait pas si c'était l'alcool qui lui montait à la tête, ce qui serait bien étrange, ou simplement cette magnifique jeune femme qui savait jouer de ses charmes tout comme il le faisait. Elle lui répondit qu'elle ne respectait pas les règle et qu'elle lui donnerait son prénom quand elle le voudrait. Elle voulait jouer les mystérieuse. Ça allait très bien à Aaron. Il ne fut même pas surpris. Elle dégageait quelque chose de mystérieux et irrésistiblement excitant.
Elle s'empara du verre d'Aaron en bu une gorgée se leva brusquement prit la main du jeune brun et lui de la suivre, ce qu'il fit sans discuter. Une fois sur le balcon, la charmante inconnue l'embrassa fougueusement avant de le défier de l'attraper s'il en était capable. Alors elle voulait jouer à ce jeu. Celui du chasseur et de la proie. Aaron adorait être le chasseur. Il la regarda s'éloigner riant. Cette soirée commençait vraiment bien et Aaron avait hâte de l'attraper et de lui monter ce qu'Aaron Dawson était capable de faire avec une superbe fille entre les mains. Elle était partie en courant. Elle avait une grâce irrésistible et son magnifique corps appelait presque Aaron. Elle avait vraiment un corps sublime, séduisant. Il la suivit calmement, réfléchissant à tout ce qu'il lui ferait en la rejoignant. Elle se dirigerait vers le parking. Dans l'obscurité de la nuit, il la vit s'arrêter au niveau d'une voiture gris et s'appuya contre , riant , amusé, les jambes luisantes et la bouche brillante. Irrésistiblement belle. Il s'approcha d'elle d'un pas assuré et prêt à tout. Il arriva à elle, souriant. Elle était vraiment séduisante. Il posa sa main contre la voiture, la regardant avec envie.

- T'es pas si dur à attraper.. lui murmura-t-il en s'approchant ses lèvres de celles de la jeune femme. Alors ce prénom ? Demanda-t-il en frôlant presque la bouche de la brune.

Célia étant partie en courant, elle courut le plus loin possible puis s'adossa à sa voiture. Elle contempla son poursuivant et cru voir qu'il rigolait, meme si elle n'en était pas très sure à cause de la nuit. Il s'approcha lentement d'elle. Elle aurait pu se dérober, partir en courant et le faire encore attendre, mais elle ne tenait plus et éclata de rire lorsqu'elle vit qu'il la suivait. Sa plus grande crainte ayant été qu'il renonce et s'en aille, elle était soulagée que leur jeu soit terminer.

Il s'apuya à la voiture et elle lui fit face, sérieuse tout d'un coup, impatiente que commence ce qu'elle attendait depuis le début de la soirée. Il prononca des paroles, surement " T'es pas si dur à attraper..", elle ne s'en souvient plus, elle ne pense plus à rien. Leurs bouche étaient à quelques millimètres lorsqu'il lui redemanda son nom. Elle dit alors ce qu'elle pensait à cette instant même.

-Aucune importance, appelle moi comme tu veux, tant que c'est toi qui le dit, soufflai-je avant de l'embrasser.

Elle avait perdu son role de dominante, c'était lui qui l'avait... Et qui la jetterais surement bientot vu qu'elle avait succomber, mais au moment présent, elle ne pensait à rien d'autre qu'elle dans ses bras. Lorsqu'il devint un peu plus entreprenant, elle le repoussa doucement...

-Euh, on peu aller chez toi? C'est ma voiture. Dit-elle en lui désignant la voiture où ils étaient adossés.

Elle lui donna les clés et s'installa sur le siège passager, lui désignant le siège conducteur.

La jeune brune sembla déstabilisée, enfin, c'est ce qu'il voulait. Dominer le jeu, avoir cette magnifique jeune fille à sa merci. Il sourit satisfait. Elle ne répondit que son prénom n'avait pas de d'importance. Qu'il n'avait qu'à l'appeler comme il voulait. « Tant que c'est toi qui le dit » avait-elle ajouté. Avant de l'embrasser. C'était plus que de la satisfaction qui naissait en lui. Sa bouche enfin contre celle de la belle inconnue il dominait. Il posa ses main sur elle cherchant à aller plus loin, enfin. Mais elle le repoussa délicatement, lui demanda s'ils pouvaient aller chez lui. Déjà ? Se dit il. Quelle petite séductrice. Il fut agréablement surpris de la voir si entreprenante. Elle lui indiqua que la voiture sur laquelle ils étaient adossée était la sienne. Ça allait drôlement vite, ça lui plaisait bien. Elle lui donna ses clés et s'installa sur le siège passager. Il prit le volant, essayant de se concentrer sur la route, tentant de se souvenir où il habitait. Elle était forte celle beauté assise à ses côtés. Elle le perturbait. L'excitation lui brouillait un peu les idées.
La voiture était confortable et la compagnie des plus agréable. Le chemin qui menait à sa maison était plutôt court. Mais il hésitait à l'emmener chez lui au se rendre à sa résidence secondaire de la plage. Il changea de direction et se dirigea hors du centre ville. La maison de la plage serait parfaite, elle était magnifique. Presque magique. De la chambre du haut, on pouvait entendre les vagues arriver sur la plage.
Il se gara dans l'allée, sortit ouvrir la porte à sa conquête de la nuit. Il savait ce qui allait se passer en entrant de cette maison, se réjouissait d'avance. Aaron lui prit la main et la menait jusqu'à l'intérieur de la résidence. Elle avait les yeux brillants. Il n'alluma pas les lumières, la mena dans l'obscurité à l'étage. Une fois dans la chambre, elle retira ses chaussures, s'asseyant sur le lit. Il s'approcha d'elle et l'embrassa. Dans la pénombre de la chambre les deux jeunes s'enlacèrent ayant pour unique éclairage celui de la lune qui pénétrait par les immenses fenêtres de la pièce.

Lorsque Célia se réveilla le lendemain matin, bercée par les vagues, elle eu beaucoup de mal à se souvenir de où elle était, et de ce qui s'était passer la veille. Elle ouvrit un oeil, puis un autre, et s'assit sur le lit au draps blancs où elle était. Elle ne connaissait pas cet endroit, et se demandait chez qui elle était, et ce ne fut que lorsque le jeune homme endormit à côté d'elle ne bougea, qu'elle se souvint alors de sa soirée. Elle contempla son visage endormi... calme,... serein, mais surtout magnifique. Mais elle ne connaissait toujours pas son nom. Elle sécida d'élucider ce mystère et enfila donc sa robe qui trainait par terre et explora cette grande chambre. Le lit se situant au milieu, elle en fit le tour et trouva, par hasard, le portable de son mystérieu hôte. Poussée par sa curiosité, elle ouvrit le téléphone et regarda ses messages. Le plus récent venait de Chris Strauss et le plus vieu de Ella Ford...Ella, une des garces, comme elle. Elle ouvrit le message :

"Aaron, je suis désolée, je n'aurais jamais du te tromper... Pardonne moi. Ella."

Elle referma rapidement le téléphone. Maintenant elle comprennait pourquoi il m'avait dit qu'il n'avait "pas vraiment "de copine et elle réalisait surtout que elle, il n'y avait que deux possibilité : Soit Aaron s'était foutu d'elle et était avec Ella et elle ferait payer à Célia cette nuit si jamais elle l'apprenait, soit il l'avait plaquer et elle ne risquait rien . Etant dans le doute, elle prit ses chaussures et partit silencieusement vers l'entrée, mais Aaron se réveilla. Elle se retourna, honteuse d'être aussi lache, lorsqu'il réalisa qu'elle partait. Célia attendit, pour le tester, voir sa réaction et pour enfin etre fixée sur sa soirée d'hier.

La pièce illuminée par la matinée qui commençait tranquillement, semblait bien débuter. La nuit avait été belle et Aaron avait dormit en bonne compagnie. Il ouvrit les yeux, se remémorant sa soirée de la veille un large sourire comblé aux lèvres. Il avait remporté la partie. Comme toujours. Son sourire ne voulait pas disparaitre. Il était bien trop satisfait. Mais cette nuit n'avait pas été comme toutes les autres. Cette brune aux yeux envoutants était différente, mystérieuse. Il s'étira en silence et chercha de la main sa nouvelle conquête de la nuit. Avait-elle quitté le lit en sournoise et s'était en allée sans le réveiller ? Il n'espérait pas. Il souhaitait la voir illuminée par la lumière du jour. Le souvenir qu'il avait d'elle dans la pénombre de la nuit était si beau qu'il était vraiment curieux de pouvoir la contempler de jour. Mais elle n'était pas à côté de lui. Il se redressa et la vie, les cheveux un peu ébouriffés, ses chaussures à la main sur le point de quitter la chambre. Ainsi elle voulait fuir. Il fut tout de même surpris, une telle joueuse, lâche ? Cela lui sembla incompatible. Il la regarda longuement. La lumière rendait bien grâce à l'immense beauté de cette brune. Elle était époustouflante. Aaron souriait toujours, cette fois ce n'était pas la satisfaction la raison de ce sourire, mais bien cette jeune inconnue qui était si belle dans sa tentative de fuite matinal. Il baissa légèrement la tête, un air malicieux sur le visage, le sourire coquin. Elle voulait le fuir lui. C'était toujours lui qui fuyait une fois le jour levé. Alors cette situation inédite le fit rire. Il releva enfin les yeux sur la brune près de la porte.
Il se leva entoura le drap autour de sa taille et s'approcha d'elle, essayant de garder une distance suffisante pour qu'il garde la maîtrise de soi.

- Mademoiselle, vous comptiez partir sans que je vous vois ? Lui demanda-t-il, charmeur.

Elle lui sourit, enfin. Il devenait fan de son magnifique sourire. Ce qui ne lui ressemblait pas. Il gardait toujours une assez grande distance avec les femmes avec lesquelles il couchait. La dernière chose qu'il voulait, c'était qu'elles s'accrochent à lui et le colle. Il avait horreur de ce genre de relation. Il passait une seule nuit avec une jeune femme et elle pensait qu'il l'appréciait au point de sortir avec elle. Avec cette brune si charmante, il ne se posa pas ce genre de question. Cela ne le dérangerait pas si ça devait arrivé. Il s'appuya contre l'encadrement de la porte.

Célia eu la peur de sa vie lorsqu’elle vit Aaron se réveiller pendant qu’elle fuguait… Oui, elle, la garce qui jouait les meneuses avait fuguer, par un moment de stress et était prise sur le fait. Aaron, les cheveux en bataille, s ‘étira longuement et la chercha près de lui allongée sur le lit. Elle fut tenté de courir retrouver sa place, mais il ouvrit les yeux, se releva et la vit. Ils se contemplèrent un long moment où elle le détailla. Il était aussi beau, voir même plus illuminé par la clarté du jour. Il rigola, sûrement à cause de sa tentative de fuite ratée, puis baissa la tête avec son sourire en coin. Elle eut un instant peur. Peur de l’avoir fait fuir et qu’il soit désintéresser d’elle, chose qu’elle détestait, car elle arrivait toujours à ce que les garçons veuillent une deuxième nuit avec elle –qu’elle n’acceptait jamais- et qui lui prouvait que ses charmes séduisaient toujours les hommes. Aaron se leva, entoura le drap autour de sa taille et s’avança vers elle. Elle eut envie de recommencer ce qu’ils avaient fait la veille, mais ça aurait sûrement été déplacer. Elle maîtrisa ses pulsions. Lui aussi garda ses distances. Pour quelles raisons ? Elle l’ignorait, mais espérait qu’elle ne l’avait pas fait fuir avec sa tête du matin. Elle réprima un sourire à cette idée. Il continuait de sourire, si il n’arrêtait bientôt, elle en serait dingue de ce sourire craquant. Puis prit la parole. "Mademoiselle, vous comptiez partir sans que je vous vois ? "Lui demanda-t-il, charmeur en s'apuyant contre l'encardrement de la porte. Cette fois-ci, Célia ne put réprimer un sourire. Elle fixa un point derrière lui et dit nerveusement des paroles à peu près cohérentes qui,elle l'esperait, ne la ferait pas passer pour une idiote.

-Et bien oui c'était mon intention. Mais revoiyons mes plans. Tu voulait savoir mon prenom hier, non? Lui demanda-t-elle d'un air interrogateur. Puis elle ajouta rapidement, ne lui laissant pas le temps de répondre. Moi c'est Célia... Et toi, je supppose, c'est Aaron.

Ce n'était pas une question mais une affirmation, et elle n'attendait aucune réponse. Elle avait juste voulu éviter le facheux sujet de sa fuite et avait repris le sujet de la veille. Visiblement satisfait d'enfin savoir son nom, Aaron murmura une phrase que Célia ne put comprendre, et qu'elle ne chercha pas à savoir. Elle passa devant lui et explora le premier étage de la maison. Elle ne lui demanda aucune permission et arpenta les longs couloirs. Après plusieurs minutes, Aaron arriva derrière elle. Elle se retourna et le fixa. Il lui sourit, de son sourire charmeur qui la fesait fondre. Elle lui rendit son sourire et l'embrassa.

Les yeux plongés dans ceux de la jeune brune, il sentit l'excitation lui brouiller les idées. Il attendait que sa jeune femme lui réponde. Il avait hâte qu'elle avoue enfin ce qu'elle cherchait à faire mais surtout qu'elle en ai honte. Personne ne peut le fuir et encore moins lui résister. Quand elle ouvra enfin la bouche, ce n'était pas pour lui donner des explications. Elle dit simplement qu'elle avait voulu partir mais que ces plans pouvaient changer. Elle changea de sujet en répondant à une question qui datait de la veille. Il lui avait demandé à plusieurs reprises comment elle s'appelait, mais elle n'avait pas répondu voulant dominer la patrie. Et soudainement elle lui disait enfin son prénom. Célia. Ça lui allait bien ce prénom. Il avait encore eu ce qu'il voulait. Mettre enfin un nom sur le visage d'une sublime femme et sur une très bonne nuit. C'était une nouvelle pour lui, d'habitude, il ne se souvenait que du visage des jeunes femmes qui passaient une nuit avec lui et souvent, il ne désirait pas s'encombrer la tête avec des centaines de prénoms. Pourtant, Célia, serait l'exception qui confirmait la règle. Elle prononça son prénom, ce qui le surprit. Comment savait-elle comment il se prénommait ? Il voulu le lui demander.. Mais quelle importance.. Son prénom caressant les lèvres de la brune le fit frissonner. Il se pencha à son oreille et lui dit qu'elle était très belle, même pas coiffée. Mais elle ne semblait plus l'écouter.
Elle sortit de la chambre et se balada dans l'étage. Il pouvait ainsi largement la contempler. Profiter de l'agréable vue que lui offrait la jeune femme. Il la laissa visiter seule, alla mettre un boxer et un pantalon sportif puis retourna observer sa nouvelle invitée. Il eut subitement envie de la retrouver et de se trouver à une distance pas du tout convenable. Il s'approcha d'elle lentement. Elle lui fit face, il avait toujours son sourire de charmeur aux lèvres. Elle lui sourit également et l'embrassa. Enfin. Au contact des délicieuses lèvres de Célia, il semblait porté par de drôle d'émotions.
Après de longues minutes à s'embrasser, Aaron retira sa bouche, plongea son regard dans celui de la jeune brune. Ses yeux bleus tendaient vers le gris. Il souriait, content de lui. Il lui prit la main.

- Un petit déjeuner ça te dit ? Lui murmura-t-il en entraînant la jeune femme dans les escaliers.

Tout le rez-de-chaussé était illuminé. La seconde maison des Dawson avait de grande fenêtre qui laissait entrer la lumière dans toute les pièces. Aaron mena donc Célia jusqu'à la cuisine en espérant que le frigidaire et les placards étaient pleins. Les Dawson ne venaient dans cette maison que le week-end quand ils en avaient envie. Aaron en profitait bien de cette maison, il y organisait de nombreuses fêtes avec les personnes les plus populaires du lycée.

Après leur long baiser, Aaron détacha ses lèvres des sienne et plongea ses yeux dans les siens. Elle remarqua que ses yeux ,qui tirait vers un clair argenté, avait de minuscules éclats sombres sur les bords. Mais surtout, ils pétillaient de malice, chose qu’elle n’eut aucun mal à déceler. Ainsi, lorsqu’il lui proposa de prendre un petit déjeuner, elle fut légèrement déçue. Elle n’avait pas faim. Etrange… Elle qui se goinfrait et s’empiffrait de pains aux chocolats chaque matin n’avait pas faim. A croire que ce garçon avait une influence sur sa vie. Elle refusait d’y croire. Jamais elle ne se laisserait avoir. Surtout pas par ce genre d’homme. A moins que, lui, soit différent ? C’est perdue dans ses interrogations qu’elle le suivit. Elle n’aurait pas pu se souvenir du chemin parcourut. Il dut remarquer que quelque chose n’allait pas –sûrement car elle trébucha dans les escaliers- et l’interrogea du regard. Elle haussa les épaules et lui sourit, un sourire qui, elle espérait, semblerait sincère. Apparemment oui car il n’insista pas. Ils arrivèrent bientôt à la cuisine, et elle s’assit sur l’un des grands tabouret de bar pendant qu’il cherchait leur petit-déjeuner. Il prépara de nombreuses tartines grillées, mais même l’odeur de son petit-déj’ favori ne lui disait rien ce matin. Voyant sûrement son malaise, il rapprocha son tabouret d’elle. Avant qu’il ne lui pose sa question, elle prit une fois de plus les devant et lui dit qu’elle voulait s’allonger, qu’elle était fatiguée. Menteuse, pensa-t-elle. Elle culpabilisait. Il faisait tout pour qu’elle soit bien, mais elle ne parvenait pas à s’y faire. OH mon dieu. Elle culpabilisait…une première dans sa vie. Les idées firent rapidement leurs effets dans sa tête, et heureusement, il lui proposa d’aller s’allonger sur le lit dans la chambre. Elle le suivit donc, plus concentrée cette fois, elle observait chaque tableau, papier peint et objet de décoration. Une fois sur le lit, elle lui demanda de la laisser seule. Elle voulait réfléchir. Il s’exécuta, tout aussi mal à l’aise qu’elle. Le pauvre, il devait vraiment penser qu’elle en avait marre de lui… Mais c’était plutôt l’inverse, et c’était justement ça le problème. Elle refusait. Elle ne se le permettrait pas. Pendant son combat intérieur, une sombre idée s’insinua dans son esprit. Combien de fille avaient atterrit dans ce lit ? L’idée d’être une conquête lui donna un haut le cœur. Elle se leva brusquement, en colère contre elle même de s’être laisser faire. Elle descendit les escaliers et entra dans la cuisine. Il se retourna, lui sourit. Sourire qu’il perdit lorsqu’il vit son visage. Elle se planta devant lui, déterminée, lassée de se sentir être un jeu.

-Et moi, je suis qui exactement ?

Une fois dans la cuisine, elle ne semblait pas très bien. Étrangement, il s'en inquiéta mais ne lui dit rien. Pour qui allait-il passer ? Ils ne se connaissaient que depuis la veille et ça lui paraissait déplacé de s'imposer comme ça, en voulant savoir la moindre de ces pensées. Il lui prépara quelques tartines et mis sur la table tout ce qui pouvait faire office de petit déjeuner. Elle n'en voulait pas, ne se sentait pas bien elle voulu s'allonger. Il lui proposa d'aller à l'étage se recoucher dans son lit. Il la mena à la chambre, la regarda se coucher et rejoignit la cuisine. Les questions s'installèrent dans le silence de la cuisine désormais vide. Mais qu'est-ce qui se passait dans la tête de Célia ? Pourquoi s'était-elle brusquement braquée et sentit mal. Il avait pourtant l'impression que tout ce passait bien. Ça ne l'intéressait pas normalement ce qui pouvait se passer dans la tête de celles avec qui il passait la nuit. Comme depuis qu'il avait croisé le chemin de cette jeune demoiselle, ses habitudes s'étaient envoler et il était surpris par la moindre de ses pensées. Il se servit un café et renonça à le boire. Il n'avait envie de rien si ce n'était de rejoindre Célia et de voir comment elle allait. De l'entendre lui dire n'importe quoi. Juste être rassurer. Puis il l'entendit descendre les escaliers. Elle apparue dans la cuisine, il en fut étonnamment content. Mais en se retournant il constata qu'elle allait mieux, mais qu'elle semblait contrariée. Elle lui fit face, le visage très près du sien. Il ne comprenait pas ce qu'il lui prenait. Mais il la laissa parler.
Elle lui demanda qui elle était exactement. Aaron eu peur de mal comprendre cette question. Elle avait jouer les mystérieuse toute la soirée, n'avait pas voulu lui donner son prénom. Il ne voyait pas ce qu'elle lui demandait. Qui elle était ? Il n'en avait pas la moindre idée. Pourquoi lui poser cette question ? Puis toutes les pensées qu'il avait eu en la voyant et en la côtoyant lui revinrent en tête. Cette étrange différence qu'il y avait avec toutes celles qu'il avait connu. Elle était différente. Mais le lui dire comme ca, alors que cela ne fait qu'un jour, qu'une nuit qu'ils se connaissent. Puis il eut peur qu'elle parte. Le laissant seul. Sans savoir où la chercher. Elle était différente et il la voulait à ses côtés. Il réfléchit quelques secondes.. Que lui dire.. Comment formuler cela. Il n'en savait rien.. Il n'était pas habitué.

- Qui tu es exactement, je ne le sais pas.. Il marqua une pause. Mais pour moi tu es une inconnue drôlement attrayante. Etrangement, je n'ai pas envie de te voir franchir le pas de la porte pour ne plus te voir.. Bizarrement, tu m'as marqué.. Il se tut. Regarda la jeune femme, cherchant une réponse et une réaction positive.

Qui je suis ? Quelle question idiote ! Qu’allait-il pouvoir répondre après seulement une nuit ? Célia avait parler un peu trop vite, mais espérait tout de même qu’il répondrait ce qu’elle pensait de lui. Et elle ne fut pas déçue. « - Qui tu es exactement, je ne le sais pas.. » Elle réprima un sourire, il ne savait que son nom. Elle n’aimait pas trop en dire. Elle attendit qu’il continue. « Mais pour moi tu es une inconnue drôlement attrayante. Etrangement, je n'ai pas envie de te voir franchir le pas de la porte pour ne plus te voir.. Bizarrement, tu m'as marqué. ». Au moins il pensait la même chose soupira-t-elle de soulagement. Elle ne montra pas ses sentiments heureux et décida, une fois encore, de s’amuser un peu.

Elle le snoba et elle se dirigea vers la porte en le frôlant. Elle disparut, sous son regard déçu. Elle ouvrit sa voiture et partit chez elle. Elle devait aller lentement, qu’il croit vraiment qu’elle était partie. Elle prit une longue douche, se lava les cheveux, se les attacha en un chignon et enfila un jean noir et une tunique bleu turquoise sans manches. Elle sa maquilla, prit son sac, et enfin, le problème des chaussures se posa. Quelle paire prendre ? Des escarpins ? Non, elle en avait déjà hier. Des baskets ? Non, ça casserait la féminité de la tenue. Des tongs ? Trop décontracter. Elle commençait à désespérer lorsqu’elle trouva une paire de ballerine blanche assorties à son sac. Elle les enfila rapidement et se dirigea vers son véhicule.

Un doute s’insinua dans son esprit. Et si il s’était retrouver une autre fille pendant son absence ? Elle se gara devant la maison et entra sans frapper. Il était assit sur le canapé, sans rien faire. Elle s’assit sur ses genoux et entoura ses bras autour de son cou.

-Bon alors tu m’emmène manger ?

Il regrettait déjà ce qu'il lui avait dit. Ça ne lui ressemblait pas du tout. Avouer ce genre de chose il ne le faisait pas avec sa copine alors avec une inconnue avec qui il venait de passer la nuit. Cette jeune femme avait réussit à lui tirer des confidences. Pas n'importes lesquelles, mais ce qu'elle représentait. Il s'en mordait les doigts. Il s'en voulait, mais était étrangement rassuré se disant qu'elle n'était pas comme les autres. Si quelqu'un apprenait que Aaron Dawson avait des sentiments naissant pour une de ces conquêtes, sa réputation s'effondrait. Il se préoccupait de sa réputation alors qu'il avait encore Ella pour petite amie. Quel idiot. Oublier cette jalouse invétérée. Cette garce qui lui servait de petite amie officielle. Cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu. Il l'évitait. Pourquoi pensait-il à Ella ? Il ne la faisait jamais avec les autres de ces conquêtes, s'en fichait completement que sa copine apprenne avec combien de filles il avait couché. C'était même amusant quand Ella l'apprenait. Puisque lui oubliait ces filles, mais allait-il oublier Célia ? Il en doutait.
Célia ne répondit rien. Pourquoi ? Elle le laissa seul dans la cuisine, passa devant lui en le frôlant. Elle quitta la maison. Pourquoi ? Il fut surpris de se poser tant de question. Il entendit sa voiture partir. Et Merde se dit-il. Il l'avait fait fuir. Il monta à l'étage pour se doucher. Qu'avait-il fait de mal ? Il alluma l'eau et garda la tête sous le jet. Oh Non! Ils étaient venus dans la voiture de Célia, sa voiture à lui était donc toujours sur le parking du Paradisiaque. Il avait vraiment la tête ailleurs, lui qui aimait tant sa voiture l'avait oublié. Il se sortit de la douche se changea et s'empara de son portable. Il devait absolument appeler la boîte pour savoir si sa voiture s'y trouvait encore. Oui. Elle y était. Il fut rassuré. Il descendit dans le salon, s'assit se noyant dans ses pensées. Où était-elle allée ? Il n'arrêta pas de penser à Célia. Revoyant les images de la soirée et de la nuit qu'ils avaient passée ensemble. Et si c'était encore un jeu ? Il aurait dû y penser plus tôt. Il resta sur son canapé songeur.
Une voiture se gara dans l'allée. Il espérait qu'il s'agissait de Célia et pas d'un de ces parents. La dernière personne qu'il voulait voir c'était sa mère qui s'empresserait de le questionner. Elle était plutôt fière de son magnifique fils qu'elle flattait à longueur de journée. La personne qui s'était parqué entra sans frapper. C'était donc sa mère ce dit-il déçu. Il adorait sa mère elle était aimante et s'occupait beaucoup trop de lui. Mais il n'avait pas envie de la voir. Mais celle qui prit place sur ces genoux était Céla. Il sourit, content de la voir, enfin. Elle était sublime. Elle passa ses bras autour du cou du jeune homme qui sourit de plus belle. Elle lui demanda si comptait l'emmener manger. Il n'avait pas faim. Mais il ferait l'effort pour elle. Il voulait bien partager un repas avec cette charmante jeune femme.

- Bien sûr. On va où tu veux.. lui chuchota-t-il en frôlant le cou de la jeune brune de ses lèvres. T'as un idée ? Lui demanda-t-il, envouté par l'odeur que dégageait la peau de Célia.

Célia oublia tout ses soucis, simplement en s’asseyant sur ses genoux. A part un. Et si elle l’avait fait fuir en continuant de jouer ainsi ? Elle tourna la tête vers son compagnon. Il lui sourit, elle fit de même :elle ne l’avait pas fait fuir. Elle en fut soulagée. Il ne répondit tout d’abord pas à sa question et elle se demanda si il l’avait entendu. Elle allait lui redemander lorsqu’il la rapprocha de lui et lui murmura dans le cou. Bien sûr. On va où tu veux... T'as un idée ? Elle réfléchit, ce qui était dur lorsqu’elle était si proche de lui. Ne trouvant pas de réponse, elle secoua la tête.

-Non, pas vraiment…
Aaron et elle se fixèrent. Même si elle mourait de faim, elle ne voulait pas bouger. Elle embrassa le beau brun pour la deuxième fois de la journée. Puis elle mit fin à leur étreinte. Elle se dirigea dans la cuisine et ouvrit un placard. Bingo, c’était celui où se trouvaient les verres. Elle en remplit un d’eau et le bu en s’approchant de son hôte. Il était toujours assit sur le canapé. Elle se pencha au dessus du canapé et ébouriffa ses cheveux.

-Aller debout, emmène moi manger, là où tu veux !

Sur ces paroles, elle prit son sac et se dirigea vers la sortie. Mais au moment où elle sortait, il l’appela de l’intérieur.

Aaron constata que sa jeune compagne avait du mal à répondre. Lui avait du mal à se concentrer sur les mots de sa jeunes invitée. Il la détailla, la trouva belle. Elle avait pourtant une tenue simple, mais elle paraissait unique, faite pour elle. Elle le déstabilisait. Elle lui faisait ressentir des choses qu'il ne connaissait pas.. Lui qui maîtrisait la moindre des situations. Il était à sa merci à elle et ça le rendait différent. Elle l'embrassa, chassant la moindre des pensées du jeune homme. Il la serra contre lui. La douce odeur de Célia envahissait les narines du jeune homme. L'envoutant. Il réalisa quelque chose en l'embrassant, c'était elle qui l'embrassait, à chaque fois, c'était elle qui posait la première ses lèvres sur les siennes. Rien ne semblait être dans l'ordre pour Aaron. C'était toujours lui menait le jeu. Pourtant là, c'était elle. Pourquoi s'interrogeait-il de cette façon ? Alors que ses lèvres et celles de Célia se caressaient. Elle mit fin à leur étreinte alors Aaron en voulait plus. Elle se leva et se dirigea vers la cuisine. Il ne bougea pas. L'attendit coincé dans le canapé. Elle revint un verre d'eau à la main. Elle se pencha au dessus du canapé et lui demanda de se lever pour aller où bon lui semblait. Elle sortit une fois de plus. Il n'avait pas envie de la suivre. Essayant de reprendre la situation en main. Il l'appela. Allait-elle revenir ? C'est ce qu'elle fit. Il se leva et s'approcha de l'entrée. Il ne savait pas pourquoi, mais elle le faisait sourire. Il s'appuya contre l'un des murs de l'entrée.

- Mademoiselle, lui dit-il en la regardant de haut en bas, elle avança, j'ai très envie sortir manger avec toi.. Mais la tout de suite.. Aaron fit plus court l'espace qui les séparait. J'aimerai profiter... Il la bloqua contre le grand mur blanc en plaçant ses bras de chaque côtés du doux visage de Célia. De tes lèvres.. finit-il par dire en effleurant de ses lèvres celles de Célia reprenant ainsi les cartes en main.

Puis il l'embrassa, ne voulant pas plus attendre, il en était incapable. La passion s'empara de ce baiser significatif pour Aaron. Il fut tout de même soulagé, il restait le même dans le fond. Elle sembla sous l'emprise de jeune homme qui réussit à doser ces baisers. Célia lui rendait le moindre de ces baisers. Aaron souriait tout en l'embrassant. Il arrêta leur échange, brutalement.

- J'ai envie d'une pizza, ça te dit ? Lui demanda-t-il alors qu'elle se remettait de ses baisers passionnés.

Un large sourire apparu sur le visage du jeune homme. Il la prit par la main et ils sortirent de la maison qu'il ferma à clé. Il l'entraina vers le grand garage, l'ouvrit. La large porte métallique remonta lentement, laissant apparaître une Range Rover noire, le dernier modèle. C'était la voiture qui allait avec la maison de la plage, elle était rarement utilisée. Aaron lui ouvrit la portière passager et la fit monter. Il prit le volant, le sourire du vainqueur ancré sur son beau visage.

Célia se retourna et hésita à revenir dans la maison… Après tout, n’était elle pas indépendante ? Mais au bout de quelques secondes, elle ne résista pas et rentra à l’intérieur. Elle s’adossa dans l’encadrement de la porte, impatiente de remplir son estomac impatient… « Quelle crevarde je suis… » pensa-t-elle, « je suis avec un garçon génial et la seule chose à laquelle je pense c’est manger ! ». Elle savait qu’elle avait bien raison, mais ce la n’empêchait pas son ventre capricieux de lui rappeler que son dernier repas remontait au déjeuner à la cafétéria … la veille. Elle sourit en imaginant la tête qu’elle devait faire pendant ses combats intérieurs. Elle vit Aaron se lever et venir vers elle. Tiens, il a finit de bouder, se dit-elle, pendant qu’un sourire s’affichait sur ses lèvres et celles du jeune homme qui s’approchait d’elle. Il s’appuya contre un des mur de l’entrée, à quelques centimètres d’elle. Mademoiselle, lui dit-il en la regardant de haut en bas. Célia se rapprocha de lui, j'ai très envie sortir manger avec toi.. Mais la tout de suite.. Il avança encore. J'aimerai profiter...Il plaqua ses bras de chaque côté du visage de Célia, la bloquant . De tes lèvres.. Elle eut envie de partir, avant qu’il ne gagne et profite de la situation. Mais son corps refusa de bouger. Il embrassa passionnément Célia et elle oublia tout. Ses craintes, ses jeux, ses envies,… Lorsqu’il mit fin à leur baiser, elle eut du mal à avoir une respiration normale… « Regarde toi imbécile ! Hurla une petite voix dans sa tête . Si tu continue à te comporter comme les autres, il ne tardera pas à te jeter !» . Elle la fit taire en souriant à Aaron… « C’est pas aujourd’hui que tu m’auras toi », murmura-t-elle en regardant son ami . Il ne s’en rendit heureusement pas compte et lui proposa d’aller manger une pizza. Elle le suivit dans le garage et il la fit monter dans sa voiture. Ils arrivèrent bientôt au restaurant. Voyant qu’il y en avait un juste en face, elle décida de s’amuser encore un peu… Etre sage ? Pas tout de suite. Il alla dans la pizzeria. Lorsque la dame de la réception demanda ce qu'ils voulaient, Célia intervint.

-Une table pour une personne, dit elle. Près de la fenêtre si possible.

Elle embrassa Aaron et sortit sous son regard étonné. Elle entra dans le restaurant d’en face et s’assit à une table, où elle demanda la carte. Lorsque Aaron fut installé, elle lui fit signe de sa place, il l’aperçut. Puis une serveuse prit sa commande et elle retourna à son menu, un sourire de satisfaction sur son visage… Elle n’avait pas encore perdu.

Le jeu continuait donc. Il ne se laisserait pas faire si facilement par une jeune brune un peu trop joueuse. Il la regarda changer de restaurant sans rien dire. Depuis qu'il avait croisé sa route la veille, son esprit ne faisait que s'interroger: sur cette jeune femme, sur lui et ce qu'il ressentait pour elle. Ressentir quelque chose pour elle alors que cela ne faisait même pas 24h qui la connaissait, c'était totalement absurde. Il la vit s'asseoir près de la fenêtre de l'autre côté de la grande route. Il ne bougea pas de sa table. Aaron n'était pas du genre à faire tout ce qu'on voulait de lui encore moins quand il s'agissait de jeune femme séduisante. Il repensa à ce baiser que lui avait fait Célia avant de la planter là. Elle était maligne, savait déjà comment jouer avec lui. Mais il ne comprenait pas ce qu'elle cherchait en faisant cela. Il désirait manger en sa compagnie. Il voulait la voir, la regarder. Il avait envie de la voir sourire et rire. Parce qu'il avait une certitude, il la ferait rire. Il se résigna. Il lui fit signe. Il passa sa commande, un peut contrarié qu'elle ne soit pas avec lui. Une idée lui traversa l'esprit. Une idée un peu idiote à son goût. C'était bien la première fois qu'il se trouvait, commun, nombreux étaient les gens qui faisaient avaient la même idée. Il allait lui faire porter quelque chose. Peut importe quoi, il devait continuer de jouer s'il voulait être sûr de la revoir. Ok, il n'était pas dans le même restaurant mais il savait charmer toutes femmes qui se présenteraient. Il appela la serveuse et lui demanda si elle pouvait lui rendre un petit service, jouant de son sourire. Elle ne réussit pas à lui résister, ce qui ne fut pas une surprise pour le jeune homme. Elle disparu en cuisine et il se tourna vers la fenêtre, sourit à Célia qui semblait l'ignorer. La serveuse revint, souriant timidement. Elle lui tendit un petit paquet blanc, il la gratifia d'un sourire. Il écrivit un petit message sur la carte faite pour. Puis la rendit à la serveuse émoustillée par ses regards charmeurs. Les joues de la jeune serveuse s'empourprèrent. C'était trop facile avec ce genre de fille se dit-il. Il en avait emballé tellement. Aaron la regarda traverser et porter la boîte à Célia qui sembla surprise. Il n'y avait qu'un simple gâteau au chocolat dans cette boîte blanche. Le mot disait : « J'aurais préféré pouvoir manger avec toi.. Je me console en me disant que tu seras mon dessert.. Bon Appétit »
La satisfaction s'empara de son visage et de tout son être. Elle souriait et depuis le restaurant de l'autre côté de la grande avenue, Aaron le percevait comme si ils étaient proches. Il regarda sa carte et commanda son repas. Une simple pizza et un grand thé glacé.

Un serveur interrompit la contemplation de Célia. Bronzé, plutôt pas mal, il lui demanda ce qu’elle comptait prendre en lui lançant un regard suggestif. Elle allait y répondre lorsqu’elle repensa à Aaron, qui était de l’autre côté de la rue. Elle feint de n’avoir rien vu .Elle ne voulait pas aller trop loin dans ses jeux dangereux.. Elle tourna la tête vers son beau brun et vit qu’il charmait sa serveuse. Elle serra les dents puis adressa son sourire le plus sexy au serveur. Elle avait l’habitude de manipuler, mais celui-ci était tellement simple qu’elle faillit renoncer. A quoi bon jouer si l’on est sur de gagner ? Elle avait prit goût à la difficulté avec Aaron et les autres hommes paraissaient maintenant faciles. Beaucoup trop facile. Mais bon, l’autre pétasse de serveuse n’avait pas l’air d’être plus coriace. A croire que les serveurs font ce métier pour se faire séduire… D’ailleurs, la femme sortait du restaurant.

« Mademoiselle ? demanda mon serveur. Avez vous choisit ? »

Célia sortit de sa rêveries. Elle dit le premier plat sur le menu. Des spaghettis à la bolognaise et de l’eau. La serveuse entra peu après, un curieux petit paquet à la main. Elle le posa sur sa table en lui lançant un regard dédaigneux avant de se tourner vers Aaron, lui souriant en agitant niaisement la main puis partit. Cette grande asperge de blonde commençait à lui taper sérieusement sur le système. . Jalouse ? Peut-être ! « Quoi ?! hurla-t-elle intérieurement. Jalouse pour un garçon qu’elle connaissait à peine. » Elle secoua la tête, nerveuse. Une mèche se détacha de son chignon. Elle la replaça précipitamment. Elle observa le paquet. Qu’avait il encore manigancer ? Elle l’examina sous toutes les coutures puis se décida à l’ouvrir. Un gâteau. Au chocolat. Plutôt banal. Elle s’interrogea quelques seconde puis son attention se porta sur la lettre. Elle la lue. « J'aurais préféré pouvoir manger avec toi.. Je me console en me disant que tu seras mon dessert.. Bon Appétit » Elle sourit. « la fille du facile à perdu, applaudissez Célia ! » pensa-t-elle. Elle prit son sac et en sortit un stylo. Elle écrivit, en belles lettres manuscrites. « Les gourmandises se méritent. Amuse toi pendant le repas avant de savourer le dessert. » Elle se mit du rouge à lèvre et embrassa la lettre. Petite touche théâtrale. C’était l’attente au restaurant la plus amusante qu’elle avait passée. Elle appela le serveur et lui donna la lettre.

« Problème de couple ? demanda-t-il. »

« Euh, je dirais plutôt jeux d’enfants , répliquais-je ».

Il perdit son sourire et sortit du restaurant, balança la lettre sur la table d’Aaron, avant de revenir au restaurant. Il prit son plat en cuisine et lui amena. Elle tourna la tête vers Aaron.

Aaron ne put pas s'empêcher de suivre à la trace la jeune serveuse, du regard à défaut de pouvoir se lever et la suivre jusqu'à Célia. Le sourire aux lèvres, il commençait à prendre les dessus. Il en était persuadé. Ce petit jeu l'amusait vraiment, jouer au chat et à la souris n'avait pas le même sens avec elle. C'était vraiment plus amusant. Une sensation étrange le parcouru soudain. Il avait constamment envie d'être avec elle. Quoi qu'ils fassent cela n'avait pas de réelle importance. Il garda les yeux rivés sur elle. Elle souriait. Il se répétait intérieurement, combien il la trouvait belle. Il se trouvait plus patient que jamais. Attendre n'était pas si ennuyant, il avait des images d'eux plein la tête. Rien d'habituel. C'était vraiment le résumé de ce qui se passait avec elle: du hors norme. Rien qu'il ne connaissait. Il n'avait plus vraiment honte de formuler tout ça pour lui. Il était étroitement attiré par cette brune aux yeux clairs qu'il ne connaissait pas. Il mourait d'ailleurs d'envie de la connaître dans le moindre détail, jusqu'à savoir ce qu'elle pensait. Tout ce qu'il avait dans la tête lui était complètement étranger. Il ne savait pas comment gérer tout cela. Il allait faire au plus simple : la draguer, continuer à jouer et finir par gagné. Une fois qu'il aura la victoire, la difficulté sera encore plus grande. Il se surpris à espérer la voir souvent et sortir uniquement dans le but d'être avec elle. Mais il fallait d'abord qu'elle soit sienne, qu'elle s'attache à lui suffisamment pour qu'ils se fréquentent plus souvent. Est-ce qu'Aaron désirait subitement changer de mode de vie pour une seule femme ? Rien ne pouvait être certain avec lui, surtout quand il s'agissait des femmes.
La serveuse revint, cherchant à attirer l'attention du jeune homme. Lui préférait contempler sa jeune amie. Il se mit à rire en voyant le serveur du restaurant où se trouvait Célia traverser à son tour les pistes qui étaient pour une fois peu fréquentées. Ce jeune serveur ne semblait pas comblé par sa tâche. Elle l'a persuadé lui rendre service grâce à ses charmes. Il le savait. Il avait fait pareil avec sa serveuse qui ne l'avait toujours pas quitté des yeux. Le serveur franchis la porte, excédé d'avantage en constatant à quel point celui à qui il amenait le mot de la délicieuse Célia était séduisant. Il lui posa sur la table, le regard noir, la jalousie sûrement. Il lui dit sèchement « On est serveur et pas facteur! ». Surpris Aaron lui éclata de rire au visage. Pour qui se prenait-il pour parler de cette façon à Aaron. C'était lui qui voulait rendre service à Célia. Alors pourquoi ne pas lui dire à elle. Ridicule ce serveur. Aaron lui pria de retourner travailler et de ne plus jamais lui parler de cette façon. Le ton de la voix du jeune homme avait suffit au serveur pour ne plus rien dire. Il quitta le restaurant où mangeait Aaron pour retourner à son poste près de Célia.
Le jeune séducteur ouvrit le mot de Célia et le lu. Il devait donc mériter son dessert ? C'est ce qu'il comptait faire. Le rouge sur le mot lui arracha un large sourire. Il posa le mot et se tourna vers l'extérieur. Elle était toujours souriante mais dégageait une telle malice qu'il en rit. La serveuse lui amena son plat, il la gratifia d'un superbe sourire en coin, elle en rougit.
Il mangea tranquillement. Essayait de penser à ce qu'il devait faire d'autre de son week-end, mais il ne trouvait rien qui soit plus important que de battre Célia à son propre jeu.
L'assiette partit en cuisine, Aaron paya et sortit du restaurant. Devant la porte, il lui jeta un long regard avant de faire quelque pas. Il s'adossa contre le mur du restaurant qu'il venait de quitter. Il l'attendit, l'attendrait tout le temps qu'il fallait.

Célia sourit intérieurement lorsqu’elle vit la réaction d’Aaron face à son message. Elle se concentra sur son plat qu’elle avalait par petites bouchées. Elle se brûlait la gorge, devrait attendre que ça refroidisse, mais son appétit s’était réveillé et rien ne comptais plus que de remplir son estomac affamé. Lorsqu’elle eut réussi à satisfaire les caprices de son ventre, elle commença à repartir dans ses pensées, lesquelles ne cessaient de revenir sur le même sujet : sa rencontre de la veille. Elle était perturbée par les sensations qu’éveillaient en elle le jeune homme. Elle était déstabilisée et avait intérêt à grader la maîtrise de soi, et de ses pulsions, si elle ne voulait pas le voir partir aussi vite qu’il s’était installé dans son esprit. Elle avait fini son assiette et appela le serveur. Elle lui demanda la note, paya puis resta assise à sa place, les jambes croisées, le regard dans le vide. Lorsqu’elle fut prête mentalement à cette nouvelle rencontre avec lui, elle se leva et prit son sac. Elle avançait à grande enjambée, mais gardait une vitesse normale. Elle ne devait surtout pas flancher. Elle arriva dans la rue et constata qu’il était adosser à un mur, la regardant à travers ses lunette noires. Elle traversa la rue piétonne et s’avança. Leurs corps s’effleuraient, et elle avait vraiment du mal à garder les idée claires avec son odeur capiteuse qui emplissait son odorat. Elle s’approcha de lui, lentement, dangereusement, sensuellement, et délicatement, posa ses lèvres sur les siennes. Elle mit toute sa passion dans ce baiser, qu’elle interrompit, essoufflée. Elle prit les lunettes du jeune hommes et les lui accrocha à son T-shirt. Elle avait ainsi le loisir de contempler ses yeux si clairs qui lui plaisaient tant. Elle lui prit la main, et partit vers la voiture, sous les regard jaloux de toutes les couples qu’ils croisaient. Elle se moquait de tout ce que les gens pouvait penser d’elle habituellement, mais lorsqu’elle tenait la main chaude d’Aaron, se n’était pas ce moquer des pensées des autres personnes, elle ne voyait plus les autres personnes. Elle dut lâcher la main du jeune brun lorsqu’elle contourna la voiture pour y entrer. Le trajet se passa en silence, étant tout deux dans leurs pensées. Lorsqu’ils furent arrivé, elle entra dans la demeure, toujours silencieuse, lorsqu’il arriva derrière elle et l’enlaça en lui murmurant quelques mots, qu'elle n’entendit pas, tant son excitation se sentait dans ses veines. Elle se retourna et le fixa dans les yeux, avant de l’embrasser de nouveau, plus fougueusement cette fois. Elle sépara ses lèvres des siennes mais en les laissant à seulement quelques millimètres.

« Alors monsieur, que prendrez vous comme dessert ? » murmura-t-elle d’une voix volontairement séductrice.

Je ne suis sûr de rien encore..

J'ai bien envie de goûter à nouveau à ta douce peau..

Et toi, qu'est ce qui te plairait ?

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