Sortit au Paradisiaque {Celia & Aaron}

Célia était immobile, son visage proche de celui du beau brun, elle avait ses bras autour de son cou et n’attendait qu’une parole encourageante pour cédez à la tentation de recommencer ce qu’ils avaient fait la veille. Elle scrutait son regard, y cherchant ses pensées. Il finit par enfin prendre la parole. « Je ne suis sûr de rien encore.. murmura t il lentement . J'ai bien envie de goûter à nouveau à ta douce peau…Il approcha ses lèvres de son cou. Et toi, qu'est ce qui te plairait ? » Elle frissonna . Elle laissait effleurer sensuellement ses doigts dans la nuque d’Aaron, faisant une mine pensive.

« -Moi ? souffla-t-elle. Heu je ne sais pas ». Elle rapprocha son visage des lèvres du beau brun. « Je dirais que je suis ouverte à toute les propositions » continua-t-elle en lui lançant une œillade.

Elle se détacha de lui et retira ses chaussures, avant de monter les escaliers. Elle se souvenait vaguement du chemin et trouva la porte en seulement deux essais. Elle oubliait souvent beaucoup de choses, surtout les choses inutiles. Elle avait été dans tellement de chambres qu’elle n’y prêtait plus trop d’attention. En attendant qu’il se décide à la rejoindre, elle se mit à son aise et s’assit sur le lit. Elle détacha son chignon, arrangea rapidement sa chevelure, puis contempla la chambre vide. Il n’y avait visiblement pas de femme de ménage, car le drap traînait toujours à l’endroit où Aaron avait du le retirer le matin même. Elle qu’y n’était pas maniaque, mais plutôt ordonnée, allait se relevez le chercher lorsque la porte s’entrouvrit. Elle changea ses plans et contempla le beau jeune homme qui s’adossait dans l’encadrement de la porte. Elle s’allongea sur le côté en le fixant de son regard séducteur, tout en enroulant une de ses boucles de son chignon défait autour de son index. Elle baissa la tête un instant puis la releva pour parler à Aaron.

« Et bien, tu en a mis du temps »

Lorsque Célia se réveilla, il devait être trois heures du matin. Elle avait passer un week-end spécial. Très spécial même. Pour la première fois de sa vie, elle s’était retrouvée deux fois dans le lit d’un même homme. Enfin non, pas dans le même lit, mais ça revient au même. Elle ne chipotait pas sur ces minuscules détails. Du moins, pas à trois heures du matin. Les débat intérieurs après les galipettes, elle n’avait jamais connu ça. D’habitude, elle se réveillait et repensait à tout ce qu’elle avait fait la veille… Si elle s’en souvenait. Mais comme elle l’avait si souvent remarquer ce week-end, rien n’était comme d’habitude lorsqu’elle était aux côté de Aaron. Elle était dos à lui, et ressentait sa respiration dans son cou. Ayant un peu froid, elle se blottit contre lui, délicatement, mais malheureusement, le réveilla. Il s’étira, puis la prit dans ses bras. Elle se tourna vers lui, et enfouit sa tête dans son cou. Elle inhalait son parfum, masculin, envoûtant, et resta immobile, ne pensant à rien d’autre que ce qu’ils avaient fait la veille. Retour de la Célia d’avant ? Songea-t-elle pendant qu’un sourire s’épanouissait sur ses lèvres. Elle revint soudain à la réalité, son téléphone portable s’étant mit à sonner dans son sac. Elle se dégagea doucement de l’emprise du jeune homme et enfila rapidement la chemise de Aaron qui traînait à côté d’elle, marcha vers son sac, mais la personne avait déjà raccrocher, lui laissant tout de même un message. C’était sa mère, qui lui demandait où elle avait passer le week-end, et lui rappelant qu’elle avait cours dans quelques heures. Merde, le lycée. Elle avait oublier que le week-end était terminé et que par conséquent, elle devait retourner dans ce lieu affreux : le lycée. Le cauchemar de tout bon gosse de riche qui ne se prend pas la tête. Et le bonheur des gens sadique qu’on appelle les profs . Aaron la regardait, une expression interrogatrice sur le visage.

-C’est ma mère. Elle me rappelle que j’ai court ce matin. Dit-elle avec un rire nerveux.

Il soupira. Lui aussi devait avoir horreur du lycée… Ou des parents. Elle revint s’allonger dans le lit, trop fatiguée pour partir tout de suite. Il la reprit dans ses bras, et elle retrouva sa place, la tête nichée dans son cou. Au bout de quelques minutes, comme elle ne trouvait pas le sommeil, elle entreprit de questionner le mystérieux jeune homme qui la captivait tant.

- Raconte moi ce que je ne sais pas sur toi. Dit-elle. Elle avait choisit cette question, car même si la réponse était très longue, elle regroupait l’ensemble des interrogations qui se bousculaient dans sa tête.

Blottie dans les bras de Aaron, elle compta le nombres de secondes entre sa question et la réponse du jeune homme. Plutôt inquiète de cette réponse tardive, qu’elle associa vite à une maladresse de sa part, elle fut d’autant plus frustrée de ne pas voir l’expression de son interlocuteur, la tête de celui-ci reposant sur sa tête sur celle de la jeune femme, l’empêchant de voir son visage. Plus les secondes passaient, plus le sentiment de malaise qu’elle ressentait s’amplifiait. Tourner trois fois sa langue dans sa bouche avant de parler… Voilà un conseil qu’elle aurait du écouter.

Finalement, il se décida à répondre, et lui sortit une phrase totalement à l’opposée de celle qu’elle attendait. « Tu ne connais pas grand chose de moi en même temps, si ce n'est mon prénom et l'adresse de ma résidence secondaire » Il marquait un point. Mais en même temps, cela renforçait la question de Célia. Il la serra dans ses bras, la rassurant un peu, et elle en profita pour lui murmurer un « alors ? » à son oreille. Il eut un petit rire, silencieux, et qu’elle n’aurait sans doute pas remarquer si elle n’avait sentit son buste se soulever légèrement.
Elle se releva sur un coude et le fixa, plongeant ses yeux dans les siens, cherchant à le faire capituler. C’est fou ce que peut faire un regard. Il lui replaça une mèche de ses cheveux en batailles, puis détourna légèrement la question. « Je ne vois pas ce que tu veux savoir, sois un peu plus précise, s'il te plait » Elle se détacha, à regret, de lui, replaça sa tête sur l’oreiller, essayant de ne pas dormir malgré le sommeil qui commençait à la gagner. Elle croisa les bras, fixa le plafond, sentant le regard de Aaron sur elle. Finalement, elle soupira et essaya de formuler sa question clairement.


-Et bien je ne sais pas… Ton age ? Ton Lycée ?… Euh… Tes amis ?… En gros, présente toi comme à l ‘école primaire quand tu rencontre des amis. Elle se tut, le laissa réfléchir mais au moment où il voulut répondre, elle se souvint aussi d’une question qu’elle se posait depuis le matin. Ah oui, aussi, c’est qui celle qui telaissait des messages...Ella ? C’est elle ta « petite amie » ? demanda-t-elle en insistant sur les guillemets.